Popularisé par Apple, le format application s’est répandu à mesure que l’usage du mobile s’est généralisé. La mosaïque d’applications qui constelle nos smartphones nous apparaît comme autant d’univers distincts encapsulés dans ces petits carrés tactiles. Il y a aujourd’hui des applications pour tout. Ce vaste champ des possibilités peut donner l’impression que parmi tous les outils digitaux à disposition, l’application mobile est complexe à développer, peu accessible et chère. Qu’en est-il vraiment ?
L’application mobile : un format toujours d’actualité
Balayons d’emblée ces préjugés : l’application mobile est un format accessible dont la souplesse permet de répondre à un grand nombre de problématiques de communication digitale. D’abord parce que le web mobile en général et l’application mobile en particulier sont arrivés à un certain stade de maturité. Les enjeux techniques, la structure du marché, les usages et les relations avec les stores (Google et Apple) sont désormais connus, maîtrisés et peuvent être anticipés. Ce marché en croissance d’environ 100 milliards de dollars dans le monde (2018) est fortement concentré autour des réseaux sociaux qui représentent 50% du temps passé, alors que les jeux représentent les ¾ des dépenses. A noter qu’un nombre significatif d’applications sont téléchargées sans jamais être utilisées. En France pour une cinquantaine d’application installées une vingtaine seraient véritablement ouvertes fréquemment. C’est précisément le rôle de l’agence de développement mobile de déterminer la pertinence du format retenu.
Développer une application mobile utile
La première question que vous devez vous poser est donc celle de la valeur ajoutée pour l’utilisateur. A quoi va servir votre application et comment va-t-elle s’intégrer dans un écosystème digital plus vaste ? Une application se structure autour de trois éléments :
- une fonction principale (trouver de l’information, interagir avec une organisation ou une communauté, acheter et/ou vendre, …),
- des fonctionnalités secondaires (géolocalisation, paiement, partage, réalité augmentée, etc.)
- des contenus.
Elle doit aussi se comprendre en relation avec son environnement. N’oublions pas que l’application est mobile, elle est donc utilisée dans des contextes de mobilité très différents qui vont influencer les parcours utilisateurs. Plutôt que de subir le contexte il s’agit de l’exploiter et d’interagir avec lui. Vos utilisateurs ouvrent l’application en magasin ? Apportez-leur des informations complémentaires sur les produits. Ils l’utilisent dans les transports ? Développez une solution peu gourmande en connexion et offrez des informations spécifiques en fonction de leur localisation… C’est l’étape de la définition des besoins.
Technologies, gestion de projet : faire les bons choix
La seconde question est celle du développement technique de l’application mobile. Contrairement à une idée reçue le développement d’applications mobiles ne nécessite pas forcément de tout faire en double pour Android et iOS. Des technologies de développement hybrides fiables existent et permettent à la même application de fonctionner sur plusieurs plateformes, y compris pour Windows et MacOS. C’est le cas par exemple de cette application mobile pour la revue Prescrire développée par nos soins. Cet outil d’aide à la décision pour les médecins et les pharmaciens est autant une application mobile et tablette qu’une application desktop qui répond à différents types d’usages professionnels. Elle n’a pas nécessité de multiplier les développements parallèles.
Expérience utilisateur et prototypage
En revanche il y a un passage obligé dans le développement d’une application mobile : le prototypage. La mise en adéquation entre vos objectifs et les besoins de l’utilisateur ne peut faire l’économie d’une phase de test et d’observation des usages. Cette phase d’UX Design permet d’ajuster les fonctionnalités, le design, les contenus, les options techniques pour offrir un parcours utilisateur optimal. Il s’agit de se tenir au plus près des attentes d’utilisateurs déjà fortement sollicités, prompts à chercher d’autres solutions si le produit proposé est défaillant, trop complexe ou peu en phase avec leurs besoins. Cela peut se faire aussi bien dans le cadre d’une gestion de projet classique que dans une gestion de projet Agile. Ce choix sera fait en fonction de nos recommandations qui dépendront de la complexité et du périmètre du projet. Mais le mieux, c’est d’en discuter !